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BeaujolaiS.O.S
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11 février 2007

Vos réactions "Que de bonnes idées,

Vos réactions

"Que de bonnes idées, cependant ce qui se passe actuellement dans le beaujolais n'a qu'un seul remède; préserver le maximum d'exploitants.

La crise en Beaujolais ne date pas d'hier, la viticulture et en particulier les jeunes installés depuis ces 10 dernières années n'ont eu aucun soutien si ce n'est celui des générations précédentes...

Les parcelles de vignes arrachées sont le plus souvent propriété de viticulteurs en fin de carrière (sans successeur) et les paysages de demain seront le fait des viticulteurs les plus en difficulté aujourd'hui.

Que l'on commence par aider les viticulteurs en souffrance ( suppression des taxes foncières, allègement des charges sociales, simplification de l'administratif pour les petites structures...) avant de s'en prendre aux communes, même si elles ont un rôle à jouer.

Allez expliquer à un vigneron qui a mis 30 ans à acquérir ses vignes, qui touche 800 €/mois de retraite et qui doit se reloger de renoncer à vendre sa proprieté.

Paysagiste est un métier rémunéré, les vignerons du beaujolais le font pour rien ! si ce n'est leur propre satisfaction d'avoir de belles vignes.

Je ne pense pas que l'on règlera les maux du Paysage Beaujolais sans se préoccuper de ses principaux acteurs..."

Y.D

Il est bien clair que le devenir du paysage beaujolais est étroitement lié à sa situation économique et qu'il faut mener les deux combats de front. La situation des viticulteurs est entre les mains des pouvoirs publics et de la profession qui s'efforcent de trouver des solutions rapides pour sortir de la crise. Il ya certainement dans la panoplie de solutions proposées, des aides complémentaires à mettre en oeuvre pour les retraités et ceux qui sont en grande difficulté. Pour les jeunes, il est urgent de réduire leurs frais d'exploitation et de leur apporter toute l'aide nécessaire pour se diversifier et commercialiser leur production. Il faut aussi leur redonner le moral pour qu'ils ne baissent pas les bras. Les élus en sont conscients et ils ont un grand rôle à jouer à ce niveau.

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Commentaires
B
Ce qui grève le plus les budgets des viticulteurs, c'est l'achat des produits phytosanitaires, et du matériel agricole pour passer ces produits. Pour faire passer ces gros engins, on enlève les haies. On a arraché les pêchers de vignes.<br /> Le beaujolais est extrêmement en retard dans le domaine des techniques de culture respectueuses de l'environnement. Il y a urgence à changer de méthode et d'arrêter d'arracher les bois pour les reconvertir en vignes ( voir l'évolution des paysages à Fleurie).
BeaujolaiS.O.S
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